Le député LREM Mounir Mahjoubi a publié mercredi 15 décembre un rapport sur les plateformes de travail en France, qui recense les bons et les mauvais élèves parmi les plateformes numériques de travail. Ce rapport est le fruit d’un important travail d’audit des plateformes.

Parmi les cent plateformes de travail actives en France, StaffMe sort du lot et se classe en deuxième position du classement général des plateformes les plus engagées en faveur des travailleurs, juste derrière Malt. Dans sa catégorie “jobbing”, StaffMe prend la première place.


StaffMe reçoit la note globale de 17,4. Pour noter les plateformes, vingt indicateurs  rassemblés en quatre thèmes ont été passés au crible : rémunération, conditions de travail, RSE et algorithme.

L’objectif est d'« éclairer les travailleurs et leurs clients qui souhaitent s’orienter vers les plateformes les plus en phase avec leurs attentes et leurs valeurs », précise Mounir Mahjoubi. Il souhaite aussi « promouvoir la transparence sur les pratiques des plateformes et les amener, par le jeu de la concurrence, à adopter d’elles-mêmes les plus vertueuses. »

Jean-Baptiste Achard, cofondateur de StaffMe, réagit « Cette première position dans notre catégorie est la consécration du travail que nous avons accompli pour développer un modèle de plateforme “à la française”, loin des dérives que peuvent connaître certaines plateformes de livraison. C’est la reconnaissance du fort impact social de notre solution. »

Depuis sa création, comme le relève le rapport, StaffMe, plateforme de mise en relation entre étudiants indépendants et entreprises pour la réalisation de prestations ponctuelles, a mis en place un revenu minimum garanti horaire de 13,20€, soit 40% au dessus du SMIC, des  assurances responsabilité civile et prévoyance gratuites et automatiques. Afin de compléter son offre, StaffMe a aussi lancé la StaffMe Academy, premier organisme de formation à destination des jeunes entrepreneurs, permettant à ceux-ci de développer de nouvelles compétences nécessaires à leur activité.

Jean-Baptiste Achard ajoute « Nous avons décidé d’aller encore plus loin dans nos engagements pour le travail indépendant. Aujourd’hui nous sommes convaincus qu’il est un puissant levier d’insertion, c’est pour cela que nous avons lancé notre Entreprise d’Insertion par le Travail Indépendant (EITI) dans le Val-de-Marne, pour accompagner les personnes isolées de l’emploi à une reprise progressive de l’activité. »